29 septembre

Résumé et commentaire de l’extrait du 29 septembre

Les Pollock sont partis. On ne voit pas Bénédicte et Alain manger le ragoût mais on les retrouve directement dans leur chambre. Ils sont au lit. Bénédicte semble dormir, ou tout du moins, somnoler. Alain lit un roman (on ne voit pas le titre de ce roman, mais d’après le style et la couleur de la couverture, ça pourrait être un roman de science-fiction). Visiblement, il a du mal à s’endormir. Il se lève, va d’abord au toilettes puis à la cuisine pour essayer de déboucher le siphon de l’évier.
Il répare la pince et finalement, après quelques efforts, il parvient à dévisser l’écrou du siphon. Quelque chose se trouve dans le tuyau. Il sort une lampe électrique et, délicatement, en tire un petit animal, sorte de petit rongeur. Il attrape une feuille de plastique dans la poubelle, le pose dessus.
Il revient dans la chambre à coucher, éteint la lampe. Bénédicte, qui ne dormait pas, l’attire à elle.
Mais Alain a l’esprit ailleurs ! Il lui dit qu’il a débouché l’évier et qu’il y avait une bête, une sorte de hamster, coincé dans la tuyauterie.
Le lendemain matin, au travail, Alain fait des essais avec la webcam volante, en compagnie de son assistant, Bruno. Il la fait traverser un mur par une trappe qui s’ouvre et se ferme automatiquement à son passage. A l’aller, ça fonctionne, la webcam passe et le volet de la trappe se referme mais au retour, le volet se referme trop tôt sur la webcam et l’endommage sérieusement (ce qui obligera Alain à rester le soir pour la réparer).
Pendant ce temps, Bénédicte sort et range la vaisselle du lave-vaisselle en écoutant du jazz sur un petit poste de radio posé sur la table de la cuisine. En rangeant les couteaux, à côté de l’évier qui est maintenant débouché, elle repense à cette histoire de hamster et descend dans la buanderie. L’animal est toujours posé sur la feuille de plastique blanc. Elle se penche vers lui, l’animal pousse un gémissement. Le visage de Bénédicte s’approche et ses lèvres esquissent un sourire qui ressemble beaucoup à un sourire maternel.
Pollock fait venir Alain dans son bureau pour s’excuser du comportement d’Alice, pour lui dire qu’elle est un peu spéciale, qu’il espérait que de rencontrer des jeunes gens comme eux lui ferait bien. Il lit dit qu’il a été ravi de faire la connaissance de Bénédicte. Il va partir le lendemain en Corée pour rencontrer des sous-traitants éventuels. Il invite un week-end Alain et Bénédicte dans un chalet qu’il a dans la montagne. Alice ne va jamais dans ce chalet car elle pense que Richard y amène des filles. La secrétaire de Pollock, Francine, lui demande s’il peut remplacer un collàgue pour aller à Biarritz en fin de semaine.
Bénédicte porte la petite bête, dans une boite en carton tapissée de coton hydrophile avec un couvercle percé de trous, chez un vétérinaire (Clinique Vétérinaire Les Acacias, 42 av. Lucien Servanty, 31700 Blagnac - Blagnac est dans la banlieue de Toulouse) qui l’examine, doute que ce soit un hamster, à cause des oreilles qui sont plus grandes chez le hamster et lui apprend qu’il s’agit d’un lemming. C’est surprenant car le lemming vit en Scandinavie. Comment a-t-il pu atterrir à Bel-Air ? Le vétérinaire garde l’animal pour le soigner. Il en parlera à son neveu, spécialiste des micro mammifères, qui prendra contact avec Bénédicte.
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Notes et remarques :
- Pendant le repas, ils boivent du sant-joseph (du vin), ils se passent le pain (le pain et le vin, dans la religion chrétienne représente le corps du Christ).Dans la deuxième scène, le mot “malin” revient plusieurs fois. Alain emploie le mot “la bête” la première fois qu’il parle de l’animal qu’il a trouvé dans le tuyau. La Bête, dan la Bible, est un des noms du Diable. Plus tard, Bénédicte dira à Alain qu’il mange “comme un cochon” (animal qui symbolise aussi le Diable).
- Avant de trouver le lemming, Alain va aux toilettes, où était allée Alice.
- Déboucher : Alain a “débouché” une bouteille de saint-joseph puis il a “débouché” l’évier.

Deuxième cours : 22 septembre





Résumé et commentaire de l’extrait du 22 septembre

Les Pollock arrivent donc en retard. Richard Pollock s’excuse et propose à Alain de repousser le dîner s’il juge qu’il est trop tard. Mais Alain lui dit qu’ils les attendaient.
Pollock va chercher sa femme dans la voiture. Les présentations ont lieu au bas de l’escalier puis dans la maison. Pollock insiste pour qu’ils s’appellent par leur prénoms.
La conversation est d’abord très banale (bel appartement, beau quartier). Bénédicte demande si les Pollock habitent aussi dans ce quartier : non, ils habitent “de l’autre côté”.
Puis ils passent directement à table, sans prendre l’apéritif, parce qu’ils ont déjà suffisamment attendu. Alain leur propose de boire un saint-joseph (un vin de la région des Côtes-du-Rhône).
Alain rejoint Bénédicte dans la cuisine pour voir si elle a besoin d’aide. Bénédicte en profite pour l’attirer vers elle et l’embrasser. A ce moment, Alice apparaît dans l’embrasure de la porte et demande les toilettes.
A table, la conversation continue à être banale (en fait les Getty et les Pollock ont peu de choses en commun). Ils parlent de cuisine : pour ou contre le vitro-céramique. A ce moment le téléphone de Pollock sonne. Il s’excuse. C’est alors qu’Alice demande à Pollock si c’est encore “encore une de ses putes” qui appelait. Surprise et gêne chez les Getty. Pollock essaie de calmer Alice, mais elle dit aux Getty que s’ils étaient en retard c’est parce que Pollock était avec une “pute”. Alain essaie de faire diversion en demandant si quelqu’un veut encore de la salade. Puis Alice demande à Bénédicte si elle a des enfants. Sa question n’a qu’un but : montrer la médiocrité des rêves de Bénédicte (vouloir deux enfants, un garçon, un fille…). Pollock intervient en disant, ironiquement, à sa femme que si elle a envie de se défouler, elle peut y aller. Et Alice, le prend au mot ; pour se défouler, elle envoie son verre de saint joseph à la figure de Pollock, qui préfère arrêter là le repas parce qu’il sait que sinon, Alice va continuer à se conduire de la sorte. Au moment de partir, il y a une dernière altercation entre Alice et Bénédicte. Elle lui demande si elle se croit supérieure avec son “petit couple modèle et sa maison merdique”. Pollock la ramène fermement à la voiture. Un fois les Pollock partis, Bénédicte dit à Alain que si un jour elle devient comme cela, elle espère qu’il la fera piquer. Avant d’ajouter que maintenant, ils vont pouvoir manger tranquilles.

On peut remarquer quelques "détails" qui ont peut-être un sens, et qui en tout cas, peuvent augmenter notre plaisir à suivre l'histoire du film :
- Saint-Joseph est un village au sud de Lyon qui produit un vin renommé (à titre de comparaison, j’ai payé la bouteille que j’ai achetée cet été chez Nicolas 11 euros). Saint_joseph, c’est aussi le mari de Marie (la mère de Jésus). Précisément, il n’était pas le père de Jésus. Dans cette même scène Alice demande si Bénédicte veut des enfants.
- On nous a présenté d’abord une “maison modèle”. C’est une fausse maison, dans laquelle Alain est très à l’aise. Or Bénédicte qualifie le couple de “couple modèle”. Le couple Bénédicte Alain, si sympa, est-il vraiment un couple solide ?

Premier cours (15 septembre)

La première scène nous présente le personnage principal, Alain Getty. Il est ingénieur en domotique, il fait une démonstration du prototype d'une webcam de surveillance qu'il vient de mettre au point pour le compte de la société Pollock S.A. dans laquelle il a été embauché récemment. Tout se passe bien, sous l'oeil satisfait de son patron, Richard Pollock.
Il rentre chez lui, à Bel-Air (dans la banlieue de Toulouse). Il vient d'aménager, avec sa femme Bénédicte. Ce soir-là, son patron et sa femme, Alice, doivent venir dîner.
Il nous apprend (en voix-off) que c'est ce soir-là que "les choses ont commencé à se détraquer".
Depuis son garage, il voit le voisin d'en face gifler son fils.
Il monte chez lui, appelle sa femme, qui s'est cachée pour jouer. C'est un jeune couple encore amoureux. Elle prépare le dîner. Il va prendre une douche. L'évier de la cuisine est bouché. Alain n'arrive pas à le déboucher. Ils attendent les Pollock, qui sont rès en retard. Au moment où ils envisagent de faire l'amour, Richard Pollock sonne à la porte.


On peut remarquer quelques "détails" qui ont peut-être un sens, et qui en tout cas, peuvent augmenter notre plaisir à suivre l'histoire du film.

- "Ce soir-là, il s'était invité à dîner à la maison avec sa femme." / "Suite à une offre alléchante de Pollock S.A., j'avais quitté mon employeur précédent" : Alain semble être plus passif qu'actif dans cette histoire.

- Dans la "maison modèle", tout marche parfaitement (on provoque une fuite d'eau, le portable sonne, la webcam fonctione, etc.). Dans sa maison réelle, ça marche moins bien (évier bouché, la pince est nase, le plombier "coute la peau des fesses"...)

- Sous la douche, Alain chantonne une valse de Strauss. La même valse que Kubrick a utilisée dans 2001, l'Odyssée de l'espace.

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- Dans les deux scènes que nous avons vues, le mot "malin" est employé trois fois :
(
- C'est malin... ; - Tu fais plus le malin ! ; - On aurait l’air malin s'ils se pointent !)
"Malin" ici signifie "intelligent". Dans les cas 1 et 3, il est employé en antiphrase (avec le sens contraire).
Le sens originel de "malin", vient de "le Mal". Il désignait le Diable.