Deuxième cours : 22 septembre





Résumé et commentaire de l’extrait du 22 septembre

Les Pollock arrivent donc en retard. Richard Pollock s’excuse et propose à Alain de repousser le dîner s’il juge qu’il est trop tard. Mais Alain lui dit qu’ils les attendaient.
Pollock va chercher sa femme dans la voiture. Les présentations ont lieu au bas de l’escalier puis dans la maison. Pollock insiste pour qu’ils s’appellent par leur prénoms.
La conversation est d’abord très banale (bel appartement, beau quartier). Bénédicte demande si les Pollock habitent aussi dans ce quartier : non, ils habitent “de l’autre côté”.
Puis ils passent directement à table, sans prendre l’apéritif, parce qu’ils ont déjà suffisamment attendu. Alain leur propose de boire un saint-joseph (un vin de la région des Côtes-du-Rhône).
Alain rejoint Bénédicte dans la cuisine pour voir si elle a besoin d’aide. Bénédicte en profite pour l’attirer vers elle et l’embrasser. A ce moment, Alice apparaît dans l’embrasure de la porte et demande les toilettes.
A table, la conversation continue à être banale (en fait les Getty et les Pollock ont peu de choses en commun). Ils parlent de cuisine : pour ou contre le vitro-céramique. A ce moment le téléphone de Pollock sonne. Il s’excuse. C’est alors qu’Alice demande à Pollock si c’est encore “encore une de ses putes” qui appelait. Surprise et gêne chez les Getty. Pollock essaie de calmer Alice, mais elle dit aux Getty que s’ils étaient en retard c’est parce que Pollock était avec une “pute”. Alain essaie de faire diversion en demandant si quelqu’un veut encore de la salade. Puis Alice demande à Bénédicte si elle a des enfants. Sa question n’a qu’un but : montrer la médiocrité des rêves de Bénédicte (vouloir deux enfants, un garçon, un fille…). Pollock intervient en disant, ironiquement, à sa femme que si elle a envie de se défouler, elle peut y aller. Et Alice, le prend au mot ; pour se défouler, elle envoie son verre de saint joseph à la figure de Pollock, qui préfère arrêter là le repas parce qu’il sait que sinon, Alice va continuer à se conduire de la sorte. Au moment de partir, il y a une dernière altercation entre Alice et Bénédicte. Elle lui demande si elle se croit supérieure avec son “petit couple modèle et sa maison merdique”. Pollock la ramène fermement à la voiture. Un fois les Pollock partis, Bénédicte dit à Alain que si un jour elle devient comme cela, elle espère qu’il la fera piquer. Avant d’ajouter que maintenant, ils vont pouvoir manger tranquilles.

On peut remarquer quelques "détails" qui ont peut-être un sens, et qui en tout cas, peuvent augmenter notre plaisir à suivre l'histoire du film :
- Saint-Joseph est un village au sud de Lyon qui produit un vin renommé (à titre de comparaison, j’ai payé la bouteille que j’ai achetée cet été chez Nicolas 11 euros). Saint_joseph, c’est aussi le mari de Marie (la mère de Jésus). Précisément, il n’était pas le père de Jésus. Dans cette même scène Alice demande si Bénédicte veut des enfants.
- On nous a présenté d’abord une “maison modèle”. C’est une fausse maison, dans laquelle Alain est très à l’aise. Or Bénédicte qualifie le couple de “couple modèle”. Le couple Bénédicte Alain, si sympa, est-il vraiment un couple solide ?

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