Résumé de la dernière partie
1- Voici donc la dernière séquence du film. Alain a ramené Bénédicte à la maison. Elle n’a opposé aucune résistance. Elle n’a pas protesté quand il a étouffé Pollock. Pendant tout le retour, dans la voiture, elle n’a aucune réaction. Arrivés au garage, toujours sans un mot, elle sort de la voiture et monte à l’étage.
2- On la retrouve au lit. Quand Alain s’allonge près d’elle, elle lui demande simplement : “où est-ce que tu étais? “ avec la voix douce et calme qu’elle avait au début du film. Puis, quand elle sent le pansement à la main d’Alain, elle lui demande ce qu’il a à la main.
Tout semble revenu à la normale. C’est comme si, entre le moment où Alain est revenu se coucher après avoir trouvé le lemming dans la tuyauterie et maintenant, pour Bénédicte il ne s’était rien passé, comme si tous ces événement étaient dans sa mémoire un rêve confus.
Elle dit même des choses étonnantes : elle a rêvé d’Alice, elle a rêvé qu’Alain faisait l’amour avec elle en croyant qu’il s’agissait de Bénédicte et qu’elle les regardait. Est-ce que c’est ce dont elle se souvient de la scène au bord du lac ?
Puis, entre eux, reprend le jeu amoureux - comme au début du film : Bénédicte demande à Alain s’il l’aimera toujours quand elle sera devenue vieille. Alain répond que oui. Bénédicte lui demande si c’est vrai ou s’il répond cela pour lui faire plaisir. Alain dit : pour te faire plaisir. Est-il sincère ? En tout cas, elle prend cela pour une plaisanterie.
3- c’est le matin. Il fait beau. Alain arrose les arbres derrière la maison. Bénédicte sort par le garage, Elle semble encore un peu perdue : elle ne sait pas qu’on est samedi et s’étonne qu’Alain ne soit pas au travail. À Ce moment, le téléphone sonne. Bénédicte va répondre : Francine lui annonce que Pollock s’est suicidé au gaz et que sa maison a explosé. Pendant qu’elle est au téléphone, on reste sur Alain en train d’arroser. On entend distinctement le bruit de l’eau. Le film qui a commencé avec une fuite d’eau se termine aussi par de l’eau. Bénédicte demande à Alain s’il pense que “c’est à cause d’Alice” et Alain répond qu’il ne sait pas mais que c’est possible. Bénédicte rentre dans la maison et Alain reprend son arrosage. C’est la dernière réplique du film.
4- Bénédicte trouve le lemming mort dans le garage. Elle le prend et le jette à la poubelle. C’est la dernière action du film. Ensuite, elle ressort du garage. Elle regarde à droite, on entend un cri d’oiseau. Elle tourne la tête vers Alain et on entend le bruit de l’eau d’arrosage sur les feuilles, puis de nouveau le cri de l’oiseau, qui est recouvert par le bruit fait par le fils du voisin qui s’amuse, seul, à taper du pied dans le muret avec son ballon.
5 - Commence alors la voix d’Alain (voix off, comme au début du film) qui explique que le fils du voisin avait ramené chez lui un lemming, capturé en Scandinavie pendant ses vacances, à l’insu de ses parents, et que son père, furieux, avait jeté l’animal dans les toilettes. Ainsi se boucle l’histoire du film.
2- On la retrouve au lit. Quand Alain s’allonge près d’elle, elle lui demande simplement : “où est-ce que tu étais? “ avec la voix douce et calme qu’elle avait au début du film. Puis, quand elle sent le pansement à la main d’Alain, elle lui demande ce qu’il a à la main.
Tout semble revenu à la normale. C’est comme si, entre le moment où Alain est revenu se coucher après avoir trouvé le lemming dans la tuyauterie et maintenant, pour Bénédicte il ne s’était rien passé, comme si tous ces événement étaient dans sa mémoire un rêve confus.
Elle dit même des choses étonnantes : elle a rêvé d’Alice, elle a rêvé qu’Alain faisait l’amour avec elle en croyant qu’il s’agissait de Bénédicte et qu’elle les regardait. Est-ce que c’est ce dont elle se souvient de la scène au bord du lac ?
Puis, entre eux, reprend le jeu amoureux - comme au début du film : Bénédicte demande à Alain s’il l’aimera toujours quand elle sera devenue vieille. Alain répond que oui. Bénédicte lui demande si c’est vrai ou s’il répond cela pour lui faire plaisir. Alain dit : pour te faire plaisir. Est-il sincère ? En tout cas, elle prend cela pour une plaisanterie.
3- c’est le matin. Il fait beau. Alain arrose les arbres derrière la maison. Bénédicte sort par le garage, Elle semble encore un peu perdue : elle ne sait pas qu’on est samedi et s’étonne qu’Alain ne soit pas au travail. À Ce moment, le téléphone sonne. Bénédicte va répondre : Francine lui annonce que Pollock s’est suicidé au gaz et que sa maison a explosé. Pendant qu’elle est au téléphone, on reste sur Alain en train d’arroser. On entend distinctement le bruit de l’eau. Le film qui a commencé avec une fuite d’eau se termine aussi par de l’eau. Bénédicte demande à Alain s’il pense que “c’est à cause d’Alice” et Alain répond qu’il ne sait pas mais que c’est possible. Bénédicte rentre dans la maison et Alain reprend son arrosage. C’est la dernière réplique du film.
4- Bénédicte trouve le lemming mort dans le garage. Elle le prend et le jette à la poubelle. C’est la dernière action du film. Ensuite, elle ressort du garage. Elle regarde à droite, on entend un cri d’oiseau. Elle tourne la tête vers Alain et on entend le bruit de l’eau d’arrosage sur les feuilles, puis de nouveau le cri de l’oiseau, qui est recouvert par le bruit fait par le fils du voisin qui s’amuse, seul, à taper du pied dans le muret avec son ballon.
5 - Commence alors la voix d’Alain (voix off, comme au début du film) qui explique que le fils du voisin avait ramené chez lui un lemming, capturé en Scandinavie pendant ses vacances, à l’insu de ses parents, et que son père, furieux, avait jeté l’animal dans les toilettes. Ainsi se boucle l’histoire du film.
Résumé de la partie du 1er décembre
1- Alain rentre chez lui à pied et en stop (un camion le prend sous l’orage). Il arrive à Bel-Air. La voiture est dans le garage mais Bénédicte n’est ni dans leur chambre, ni dans la chambre d’amis.
2- Elle rentre le lendemain matin. Elle ne fait aucun commentaire. Alain insiste. Elle lui dit qu’elle était chez Pollock. Alain ne comprend pas. Bénédicte fait sa valise. Alain essaie de l’empêcher de partir. Elle répond méchamment : Ne me touche pas !” : mêmes mots et même ton qu’Alice à la fin de la scène du dîner.
3- Alain, excédé, va trouver Pollock, qui est en réunion. Pollock lui explique qu’il trouvait Bénédicte charmante, qu’elle est “venue le trouver” (elle lui a fait des avances) et qu’il va “refaire sa vie” avec elle. Quand Alain rentre chez lui, un taxi attend. Bénédicte s’en va malgré la colère d’Alain. Toujours sans explications de sa part. Alain crie : “je t’interdis qu’il te touche”. On voit, quand le taxi part, le fils du voisin qui revient de l’école.
4- C’est la nuit. Alain est assis sur le divan. Il se lève, cherche l’adresse de Pollock dans l’annuaire. Après l’avoir trouvée, il part en voiture jusque chez lui. Il a apporté la webcam volante, et il la télécommande jusque devant les fenêtres de la maison où il finit par apercevoir Pollock, étendu les bras en croix sur le divan et Bénédicte qui vient sur lui. La webcam commence à avoir des hoquets. La batterie est vide. Alain ne peut plus la maîtriser, elle tombe dans le jardin.
5- De retour chez lui, le matin, il passe près de la cage du lemming et veut lui donner à manger. Mais le lemming le mord à la main et se sauve. En voulant le rattraper, il se cogne violemment la tête à un étagère et explose de colère.
6- On le retrouve dans le laboratoire. Pollock lui rapporte la webcam qu’il a retrouvée sur la pelouse. Alain est honteux, comme un enfant pris en faute..
7- Le soir, Alain est seul devant la télé, sur le divan. Il mange une salade, à même dans la boîte (il mange vraiment “comme un cochon”). À la télé, il regarde une mission stupide (Intervilles), mais il semble fasciné par un bûcheron qui frappe violemment un tronc d’arbre avec sa hache. Comme si montait en lui un désir de vengeance et de meurtre. Il s’endort sur le divan, la boite de conserve sur le ventre. Quand il se réveille, Bénédicte est sur le fauteuil devant lui. Elle le vouvoie. Quand il proteste, elle lui rappelle que cela ne le dérangeait pas quand ils étaient au bord du lac. Puis elle lui rappelle ce qu’il a oublié de lui dire de son dialogue avec Alice : “Pourquoi vous ne le quittez pas ? - Parce que je veux le voir crever”. C’est ensuite Alice qui est dans le fauteuil à la place de Bénédicte. Après lui avoir demandé s’il veut récupérer sa “petite femme modèle” ? Elle lui laisse alors la clé de chez Pollock en lui conseillant de faire comme s’il s’agissait d’un suicide.
8 - Alain s’introduit chez Pollock, monte à la chambre et étouffe Pollock avec un oreiller. Il va ensuite dans la cuisine, bricole la cafetière électrique et allume le gaz. Il descend ensuite le corps de Pollock dans la cuisine. Bénédicte le suit comme inconsciente. Dans la voiture elle ne dit pas un mot. Elle monte se coucher dès qu’ils arrivent à la maison.
9- La maison de Pollock explose.
2- Elle rentre le lendemain matin. Elle ne fait aucun commentaire. Alain insiste. Elle lui dit qu’elle était chez Pollock. Alain ne comprend pas. Bénédicte fait sa valise. Alain essaie de l’empêcher de partir. Elle répond méchamment : Ne me touche pas !” : mêmes mots et même ton qu’Alice à la fin de la scène du dîner.
3- Alain, excédé, va trouver Pollock, qui est en réunion. Pollock lui explique qu’il trouvait Bénédicte charmante, qu’elle est “venue le trouver” (elle lui a fait des avances) et qu’il va “refaire sa vie” avec elle. Quand Alain rentre chez lui, un taxi attend. Bénédicte s’en va malgré la colère d’Alain. Toujours sans explications de sa part. Alain crie : “je t’interdis qu’il te touche”. On voit, quand le taxi part, le fils du voisin qui revient de l’école.
4- C’est la nuit. Alain est assis sur le divan. Il se lève, cherche l’adresse de Pollock dans l’annuaire. Après l’avoir trouvée, il part en voiture jusque chez lui. Il a apporté la webcam volante, et il la télécommande jusque devant les fenêtres de la maison où il finit par apercevoir Pollock, étendu les bras en croix sur le divan et Bénédicte qui vient sur lui. La webcam commence à avoir des hoquets. La batterie est vide. Alain ne peut plus la maîtriser, elle tombe dans le jardin.
5- De retour chez lui, le matin, il passe près de la cage du lemming et veut lui donner à manger. Mais le lemming le mord à la main et se sauve. En voulant le rattraper, il se cogne violemment la tête à un étagère et explose de colère.
6- On le retrouve dans le laboratoire. Pollock lui rapporte la webcam qu’il a retrouvée sur la pelouse. Alain est honteux, comme un enfant pris en faute..
7- Le soir, Alain est seul devant la télé, sur le divan. Il mange une salade, à même dans la boîte (il mange vraiment “comme un cochon”). À la télé, il regarde une mission stupide (Intervilles), mais il semble fasciné par un bûcheron qui frappe violemment un tronc d’arbre avec sa hache. Comme si montait en lui un désir de vengeance et de meurtre. Il s’endort sur le divan, la boite de conserve sur le ventre. Quand il se réveille, Bénédicte est sur le fauteuil devant lui. Elle le vouvoie. Quand il proteste, elle lui rappelle que cela ne le dérangeait pas quand ils étaient au bord du lac. Puis elle lui rappelle ce qu’il a oublié de lui dire de son dialogue avec Alice : “Pourquoi vous ne le quittez pas ? - Parce que je veux le voir crever”. C’est ensuite Alice qui est dans le fauteuil à la place de Bénédicte. Après lui avoir demandé s’il veut récupérer sa “petite femme modèle” ? Elle lui laisse alors la clé de chez Pollock en lui conseillant de faire comme s’il s’agissait d’un suicide.
8 - Alain s’introduit chez Pollock, monte à la chambre et étouffe Pollock avec un oreiller. Il va ensuite dans la cuisine, bricole la cafetière électrique et allume le gaz. Il descend ensuite le corps de Pollock dans la cuisine. Bénédicte le suit comme inconsciente. Dans la voiture elle ne dit pas un mot. Elle monte se coucher dès qu’ils arrivent à la maison.
9- La maison de Pollock explose.
Dream a little Dream + Saladières
La chanson qu'on entend sur le générique de fin s'appelle Dream A Little Dream.
C'est une chanson des Papas and the Mamas
Les paroles sont ici :
http://docs.google.com/Doc?docid=ah7q2ngtnr73_171cbg9cn&hl=fr#
Et vous pouvez écouter deux autres versions de la chanson ici :
et ici :
____________________
Ce que mange Alain, quand il s'endort sur le canapé, devant la télé, c'est ceci :
Les Saladières sont un produit de Saupiquet.
Les Saladières (salades en conserve à base de poisson) existent depuis 1984.
En 2000, Saupiquet (fondé en 1891) a été racheté par Bolton Group.
C'est une chanson des Papas and the Mamas
Les paroles sont ici :
http://docs.google.com/Doc?docid=ah7q2ngtnr73_171cbg9cn&hl=fr#
Et vous pouvez écouter deux autres versions de la chanson ici :
et ici :
____________________
Ce que mange Alain, quand il s'endort sur le canapé, devant la télé, c'est ceci :
Les Saladières sont un produit de Saupiquet.
Les Saladières (salades en conserve à base de poisson) existent depuis 1984.
En 2000, Saupiquet (fondé en 1891) a été racheté par Bolton Group.
Cours du 24 novembre
Résumé de l’extrait du 24 novembre
1- Bénédicte conduit. Au rythme du Beau Danube bleu, ils vont vers le chalet. La route suit une vallée, puis elle passe un tunnel et devient plus dangereuse. Ils arrivent enfin. La musique s’arrête entend des cris d’animaux. Le chalet est au bord d’un lac. C’est très beau. C’est un vrai coin de paradis, comme l’appelle Pollock
2- Le lendemain matin, Bénédicte se baigne dans la lac. Elle demande à Alain s’il ne veut pas l’accompagner. Bien sûr, avec son plâtre c’est impossible. Bénédicte s’éloigne. Le visage d’Alain retrouve son inquiétude. Un panorama sur les montagne environnantes se termine par un pic dont le sommet est couvert par un nuage.
3- La musique qu’on entendait en voyant le pic rocheux et son nuage continue sur le visage endormi d’Alain. On entend un cri d’animal. Il ouvre les yeux. Bénédicte est à ses côtés. Elle lui demande pourquoi il ne lui a pas dit qu’Alice lui avait fait des avances. Ensuite elle l’oblige à lui redire les paroles exactes de ce soir-là. Elle l’oblige à rejouer la scène avec elle, jusqu’à ce qu’elle retrouve elle-même les paroles d’Alice et qu’elle rejoue le baiser final en demandant à Alain de l’appeler Alice, ce qu’il finit pas faire, comme hypnotisé. On revoit le pic rocheux, cette fois-ci, dans la lumière du soir, sans aucun nuage.
4- C’est la nuit. Alain est endormi sur la plage. Il se réveille. Étranges images d’un monde irréel. Il va vers le chalet. Les portes sont fermées à clé. La voiture n’est plus là. On voit ensuite Alain refaire, à pied, le chemin du chalet, en sens inverse. Dans la vallée, sous un orage, il est pris en stop par un camion. Il arrive enfin chez lui. La voiture est dans le garage, mais Bénédicte n’est pas là. Il s’endort sur le canapé. Il est réveillé par la sonnerie de l’interphone. C’est le neveu du vétérinaire qui demande Mme Getty. Le lemming est en bonne santé, et comme elle semblait y tenir, il le lui rapporte. Il s’excuse d’avoir réveillé Alain. Il lui demande s’il n’a pas trouvé d’autres lemmings. Alain lui répond que non.
1- Bénédicte conduit. Au rythme du Beau Danube bleu, ils vont vers le chalet. La route suit une vallée, puis elle passe un tunnel et devient plus dangereuse. Ils arrivent enfin. La musique s’arrête entend des cris d’animaux. Le chalet est au bord d’un lac. C’est très beau. C’est un vrai coin de paradis, comme l’appelle Pollock
2- Le lendemain matin, Bénédicte se baigne dans la lac. Elle demande à Alain s’il ne veut pas l’accompagner. Bien sûr, avec son plâtre c’est impossible. Bénédicte s’éloigne. Le visage d’Alain retrouve son inquiétude. Un panorama sur les montagne environnantes se termine par un pic dont le sommet est couvert par un nuage.
3- La musique qu’on entendait en voyant le pic rocheux et son nuage continue sur le visage endormi d’Alain. On entend un cri d’animal. Il ouvre les yeux. Bénédicte est à ses côtés. Elle lui demande pourquoi il ne lui a pas dit qu’Alice lui avait fait des avances. Ensuite elle l’oblige à lui redire les paroles exactes de ce soir-là. Elle l’oblige à rejouer la scène avec elle, jusqu’à ce qu’elle retrouve elle-même les paroles d’Alice et qu’elle rejoue le baiser final en demandant à Alain de l’appeler Alice, ce qu’il finit pas faire, comme hypnotisé. On revoit le pic rocheux, cette fois-ci, dans la lumière du soir, sans aucun nuage.
4- C’est la nuit. Alain est endormi sur la plage. Il se réveille. Étranges images d’un monde irréel. Il va vers le chalet. Les portes sont fermées à clé. La voiture n’est plus là. On voit ensuite Alain refaire, à pied, le chemin du chalet, en sens inverse. Dans la vallée, sous un orage, il est pris en stop par un camion. Il arrive enfin chez lui. La voiture est dans le garage, mais Bénédicte n’est pas là. Il s’endort sur le canapé. Il est réveillé par la sonnerie de l’interphone. C’est le neveu du vétérinaire qui demande Mme Getty. Le lemming est en bonne santé, et comme elle semblait y tenir, il le lui rapporte. Il s’excuse d’avoir réveillé Alain. Il lui demande s’il n’a pas trouvé d’autres lemmings. Alain lui répond que non.
Cours du 17 novembre
Résumé de l’extrait précédent
1- Alain se réveille à l’hôpital. Il a le bras gauche dans la plâtre et plusieurs plaies sur le visage. Une infirmière lui explique qu’il a eu un accident, que tout va bien, que sa femme est prévenue.
2- Effectivement, Bénédicte est à son chevet quand il se réveille à nouveau. Elle lui explique qu’il a eu de la chance, qu’il n’est que légèrement blessé et qu’il va sortir dans deux jours. Elle lui dit aussi que l’accident a eu lieu avant Bel-Air, ce qu’il ne peut croire car il se souvient être arrivé dans la maison. Quand il raconte à Bénédicte qu’il y avait “des lemmings partout”, elle lui assure qu’il a fait un cauchemar. Elle est redevenue tout à fait agréable et douce avec lui. Elle ne se souvient pas de lui avoir raccroché au nez quand il lui a téléphoné de Biarritz. Elle lui montre enfin qu’elle s’est acheté une jupe pour être belle pour “son retour parmi les vivants”.
3- À ce moment, arrive Pollock. Il apporte de la pâte de coing à Alain, parce que Bénédicte lui a dit qu’il aimait cela. Il remercie Bénédicte d’être venue à l’incinération d’Alice et leur renouvelle sa proposition d’aller se reposer dans son chalet. Alain apprend que l’incinération d’Alice a eu lieu le matin. Seule trois personnes y ont assisté : Pollock, Bénédicte et Francine.
4- La nuit suivante, Alain ne parvient pas à dormir. Il appelle un médecin pour lui expliquer qu’on lui dit qu’il a eu un son accident avant Bel-Air alors qu’il se souvient être arrivé à Bel-Air. Le médecin, après lui avoir demandé s’il a vu un psychologue, lui affirme, comme Bénédicte, qu’il a eu un choc et que son cerveau a pu produire des images qu’il croit réelles. Cette explication ne semble pas convaincre totalement Alain.
Au milieu d’un bruit de fond, comme il y en a très souvent dans le film, monte la musique orchestrale du “Beau Danube bleu”, la célèbre valse de Johann Strauss fils, écrite en 1867. C’est cette même valse qu’Alain chantait sous la douche pendant que Bénédicte découvrait que l’évier de la cuisine était bouché. Cette valse a été utilisée de manière surprenante et inoubliable par Stanley Kubrik, en 1968, dans “2001, l’Odyssée le l’espace” (2001 : a Space Odyssey).
1- Alain se réveille à l’hôpital. Il a le bras gauche dans la plâtre et plusieurs plaies sur le visage. Une infirmière lui explique qu’il a eu un accident, que tout va bien, que sa femme est prévenue.
2- Effectivement, Bénédicte est à son chevet quand il se réveille à nouveau. Elle lui explique qu’il a eu de la chance, qu’il n’est que légèrement blessé et qu’il va sortir dans deux jours. Elle lui dit aussi que l’accident a eu lieu avant Bel-Air, ce qu’il ne peut croire car il se souvient être arrivé dans la maison. Quand il raconte à Bénédicte qu’il y avait “des lemmings partout”, elle lui assure qu’il a fait un cauchemar. Elle est redevenue tout à fait agréable et douce avec lui. Elle ne se souvient pas de lui avoir raccroché au nez quand il lui a téléphoné de Biarritz. Elle lui montre enfin qu’elle s’est acheté une jupe pour être belle pour “son retour parmi les vivants”.
3- À ce moment, arrive Pollock. Il apporte de la pâte de coing à Alain, parce que Bénédicte lui a dit qu’il aimait cela. Il remercie Bénédicte d’être venue à l’incinération d’Alice et leur renouvelle sa proposition d’aller se reposer dans son chalet. Alain apprend que l’incinération d’Alice a eu lieu le matin. Seule trois personnes y ont assisté : Pollock, Bénédicte et Francine.
4- La nuit suivante, Alain ne parvient pas à dormir. Il appelle un médecin pour lui expliquer qu’on lui dit qu’il a eu un son accident avant Bel-Air alors qu’il se souvient être arrivé à Bel-Air. Le médecin, après lui avoir demandé s’il a vu un psychologue, lui affirme, comme Bénédicte, qu’il a eu un choc et que son cerveau a pu produire des images qu’il croit réelles. Cette explication ne semble pas convaincre totalement Alain.
Au milieu d’un bruit de fond, comme il y en a très souvent dans le film, monte la musique orchestrale du “Beau Danube bleu”, la célèbre valse de Johann Strauss fils, écrite en 1867. C’est cette même valse qu’Alain chantait sous la douche pendant que Bénédicte découvrait que l’évier de la cuisine était bouché. Cette valse a été utilisée de manière surprenante et inoubliable par Stanley Kubrik, en 1968, dans “2001, l’Odyssée le l’espace” (2001 : a Space Odyssey).
Résumé du 7e cours
1- C’est le soir, Alain est encore dans son laboratoire, comme quand Alice est venue. Il aperçoit de la lumière dans le bureau de Pollock, il y va. Pollock lui dit qu’il revient de la morgue, il le remercie de l’avoir appelé lui-même pour le prévenir du suicide d’Alice… Il lui demande s’il veut bien qu’il l’accompagne à Biarritz, le lendemain, car il a besoin de se changer les idées.
2- Pendant la nuit, Béatrice se lève et comme attirée par des bruits étranges, elle va jusqu’à la chambre d’amis, à l’étage. Elle fixe longuement la tache de sang qui est restée sur le mur. Elle est montrée sous le même angle qu’au moment de la mort d’Alice, quand leurs regards se croisaient.
3- Le lendemain matin, Alain la retrouve dans la cuisine en train de prendre son petit déjeuner. Elle a le visage fermé. Alain la questionne. Elle ne répond que par oui, ou ça va. Quand Alain insiste, elle- qui ne se met “jamais en colère”- explose et lui lance d’une manière tout à fait inattendue : “Arrête de me demander si je vais bien. Je vais très bien, tu me fais chier !”. Alain est décontenancé.
4- On le retrouve dans la voiture de Pollock, visiblement, mal à l’aise. Pollock lui propose un bonbon qu”il refuse. Il lui demande s’il est exact qu’il a essayé de tuer Alice. Pollock ne répond pas à la question mais lui demande qui lui a dit cela. Alain raconte alors le soir où Alice a tenté de le séduire. Pollock lui demande pourquoi il a refusé de coucher avec elle et il finit par lui reprocher, dans un accès de colère, de ne pas l’avoir fait. Cette fois encore, Alain est complètement décontenancé.
5- Dans le couloir de l’hôtel où chacun rejoint sa chambre, Pollock s’excuse de s’être emporté. Alain, aussitôt, dans sa chambre appelle Bénédicte. Quand il lui dit “c’est moi”, elle répond “qui ?”. Alain tente de plaisanter, en répondant “ton mari modèle”, mais la communication est coupée immédiatement. Il rappelle, inquiet, entend un souffle puis la voix d’Alice qui crie “allez vous faire foutre”.
6- Très inquiet, il va frapper à la porte de Pollock pour lui emprunter sa voiture et aller voir ce qui se passe. Pollock, la chemise ouverte sur sa poitrine, lui dit qu’il n’est pas seul. Et effectivement on aperçoit deux femmes -visiblement des prostituées- dans sa chambre. Il lui remet les clés de sa voiture en lui demandant d’être prudent car ça va lui faire deux fois 300 kilomètres dans la nuit.
7- Alain roule sur l’autoroute. Il arrive chez lui, va jusqu’à leur chambre où dort Bénédicte. Il essaie de la réveiller sans y parvenir. Il l’abandonne et va vers la cuisine d’où viennent des bruits étranges. Il s’approche, ouvre la porte, appuie sur le bouton de la lumière et voit des centaines de lemmings qui ont envahi la cuisine. Effrayé, il recule et tombe dans les marches qui montent à la cuisine. Il se trouve, comme paralysé, avec des dizaines de lemmings, piaillant, qui lui passent sur le corps.
2- Pendant la nuit, Béatrice se lève et comme attirée par des bruits étranges, elle va jusqu’à la chambre d’amis, à l’étage. Elle fixe longuement la tache de sang qui est restée sur le mur. Elle est montrée sous le même angle qu’au moment de la mort d’Alice, quand leurs regards se croisaient.
3- Le lendemain matin, Alain la retrouve dans la cuisine en train de prendre son petit déjeuner. Elle a le visage fermé. Alain la questionne. Elle ne répond que par oui, ou ça va. Quand Alain insiste, elle- qui ne se met “jamais en colère”- explose et lui lance d’une manière tout à fait inattendue : “Arrête de me demander si je vais bien. Je vais très bien, tu me fais chier !”. Alain est décontenancé.
4- On le retrouve dans la voiture de Pollock, visiblement, mal à l’aise. Pollock lui propose un bonbon qu”il refuse. Il lui demande s’il est exact qu’il a essayé de tuer Alice. Pollock ne répond pas à la question mais lui demande qui lui a dit cela. Alain raconte alors le soir où Alice a tenté de le séduire. Pollock lui demande pourquoi il a refusé de coucher avec elle et il finit par lui reprocher, dans un accès de colère, de ne pas l’avoir fait. Cette fois encore, Alain est complètement décontenancé.
5- Dans le couloir de l’hôtel où chacun rejoint sa chambre, Pollock s’excuse de s’être emporté. Alain, aussitôt, dans sa chambre appelle Bénédicte. Quand il lui dit “c’est moi”, elle répond “qui ?”. Alain tente de plaisanter, en répondant “ton mari modèle”, mais la communication est coupée immédiatement. Il rappelle, inquiet, entend un souffle puis la voix d’Alice qui crie “allez vous faire foutre”.
6- Très inquiet, il va frapper à la porte de Pollock pour lui emprunter sa voiture et aller voir ce qui se passe. Pollock, la chemise ouverte sur sa poitrine, lui dit qu’il n’est pas seul. Et effectivement on aperçoit deux femmes -visiblement des prostituées- dans sa chambre. Il lui remet les clés de sa voiture en lui demandant d’être prudent car ça va lui faire deux fois 300 kilomètres dans la nuit.
7- Alain roule sur l’autoroute. Il arrive chez lui, va jusqu’à leur chambre où dort Bénédicte. Il essaie de la réveiller sans y parvenir. Il l’abandonne et va vers la cuisine d’où viennent des bruits étranges. Il s’approche, ouvre la porte, appuie sur le bouton de la lumière et voit des centaines de lemmings qui ont envahi la cuisine. Effrayé, il recule et tombe dans les marches qui montent à la cuisine. Il se trouve, comme paralysé, avec des dizaines de lemmings, piaillant, qui lui passent sur le corps.
6e cours (27 octobre)
Voici d'abord le texte du dialogue qui était mal imprimé sur la photocopie du cours.
46:00
- Yes. I would like to speak to Mr Pollock, please. Euh… Pollock. P- O-L-L-O-C-K.
Yes. I know. It's an emergency. Thank you.
-Allô.
- M. Pollock ?
- Oui.
- C'est Alain Getty.
_________
- Ça va ?
- Oui. Et toi ?
- Ça va.
_________
On sonne à l'interphone.
- Mme Getty ?
- Oui.
- C’est bien vous qui avez trouvé le lemming ?
- Euh... oui.
- Bonjour, je m’appelle Nicolas Chevalier. Spécialiste en micro-mammifères. Mon oncle vous a bien prévenu que je passais ?
- Non.
- Il m'avait dit qu'il vous appellerait. Je ne vous dérange pas ?
- Non.
- Mon oncle avait vu juste. Il s'agit bien d'un lemming, lemming des toundras, plus précisément, Lemus lemus. C'est une femelle. Vous êtes sûre que je ne vous dérange pas ?
- Non, non, pas du tout.
- Mon oncle vous a dit que le lemming des toundras ne vivait que dans l’extrême nord de la Scandinavie ?
- Oui.
- Où l'avez-vous trouvé, précisément ?
- Dans le tuyau d’évacuation de l'évier.
- De l'évier ? C’est ce que m’a dit mon oncle mais je n'étais pas sûr d'avoir bien compris.
Vous pouvez me montrer l'endroit ?
- Oui. Entrez.
C'est ici. Dans le tuyau qui part du siphon. C’est mon mari qui l'a trouvé.
- Et vous n’avez aucune idée d’où il peut venir ?
- Non. Aucune.
- C’est la première fois que j’entends parler d'apparition de lemming en France. C'est fascinant. Il y a forcément une explication.
- Il n’aurait pas pu s’échapper de quelque part ?
- Oui, mais d'où ? Comme animal domestique, ça n’existe pas. Il n’y a aucun institut de recherches qui travaille sur les lemmings en ce moment. Alors d'où sort-il ? Bon. Je vais réfléchir à la question. Excusez-moi de vous avoir déranger. Je vous laisse ma carte... au cas où d'autres lemmings apparaîtraient, on ne sait jamais.
Vous savez que les lemmings font des migrations dont le mystère n'est toujours pas élucidé. Il y a évidemment leur migration saisonnière mais environ tous les ans, il y a une explosion de la population qui provoque une migration massive où des milliers d’individus s’enfoncent dans la toundra sans s’arrêter. Autrefois, on pensait qu’il s’agissait d’une sorte de suicide collectif.
- De suicide ?
- Oui, parce que quand les lemmings arrivent à un cours d'eau ou un lac ou même à la mer qu’il n’y a pas moyen de contourner, ils tentent de le traverser à la nage. Ce sont des bons nageurs mais si le plan d'eau est trop vaste, ils finissent par se noyer.
- Hier soir, une femme s'est suicidée, chez nous.
- Je suis navré. C'était quelqu'un de votre famille ?
- Non. non. Pas du tout. C'est curieux, comme coïncidence.
- Non. Non, non, non, non. N'allez pas imaginer qu'il puisse y avoir un lien. Chez les lemmings, il ne s'agit évidemment pas de suicide, c’est une théorie romantique absurde. Ils se noient par épuisement, c’est tout.
- D’accord. (51:26)
___________________________________
Résumé de l’extrait précédent
1- Ce n’est plus le camion du service des eaux, mais deux ambulances et une voiture de police qui sont garées dans la rue, devant la maison des Getty. On descend le corps d’Alice sur un brancard, dans une housse en plastique. Alain appelle Pollock, dans son hôtel, en Corée. Il est entre 4 et 5 heures du matin, là-bas. C’est ce que la réception de l’hôtel doit lui dire et Alain répond, en anglais, qu’il le sait mais que c’est urgent. On lui passe Pollock.
2- La scène suivante est dans la chambre à coucher. Alain et Bénédicte sont allongés côte à côte. Scène très brève où Bénédicte demande si ça va. Il répond que oui et lui demande, à son tour, si pour elle aussi ça va.
3- Le lendemain matin, Bénédicte descend dans la buanderie avec la couette de la chambre d’amis tachée de sang. Elle l’enfile dans la machine à laver quand on sonne à l’interphone. Elle ouvre la porte du garage. C’est le neveu du vétérinaire qui vient se renseigner sur l’endroit où elle a trouvé le lemming. Il lui raconte que les lemmings vivent au fin fond de la Scandinavie, etc. Bénédicte l’écoute. Elle a l’air absente et il lui demande s’il ne la dérange vraiment pas.
C’est un vrai passionné. Il lui laisse sa carte pour qu’elle puisse le prévenir au cas où d’autres lemmings apparaîtraient. Quand il lui parle du “suicide” des lemmings, Bénédicte lui dit que c’est une coïncidence étrange parce que quelqu’un s’est suicidé dans la maison la veille. Et le chercheur répond qu’il ne faut pas y voir de coïncidence et que l’histoire du suicide des lemmings n’est qu’une théorie romantique absurde.
46:00
- Yes. I would like to speak to Mr Pollock, please. Euh… Pollock. P- O-L-L-O-C-K.
Yes. I know. It's an emergency. Thank you.
-Allô.
- M. Pollock ?
- Oui.
- C'est Alain Getty.
_________
- Ça va ?
- Oui. Et toi ?
- Ça va.
_________
On sonne à l'interphone.
- Mme Getty ?
- Oui.
- C’est bien vous qui avez trouvé le lemming ?
- Euh... oui.
- Bonjour, je m’appelle Nicolas Chevalier. Spécialiste en micro-mammifères. Mon oncle vous a bien prévenu que je passais ?
- Non.
- Il m'avait dit qu'il vous appellerait. Je ne vous dérange pas ?
- Non.
- Mon oncle avait vu juste. Il s'agit bien d'un lemming, lemming des toundras, plus précisément, Lemus lemus. C'est une femelle. Vous êtes sûre que je ne vous dérange pas ?
- Non, non, pas du tout.
- Mon oncle vous a dit que le lemming des toundras ne vivait que dans l’extrême nord de la Scandinavie ?
- Oui.
- Où l'avez-vous trouvé, précisément ?
- Dans le tuyau d’évacuation de l'évier.
- De l'évier ? C’est ce que m’a dit mon oncle mais je n'étais pas sûr d'avoir bien compris.
Vous pouvez me montrer l'endroit ?
- Oui. Entrez.
C'est ici. Dans le tuyau qui part du siphon. C’est mon mari qui l'a trouvé.
- Et vous n’avez aucune idée d’où il peut venir ?
- Non. Aucune.
- C’est la première fois que j’entends parler d'apparition de lemming en France. C'est fascinant. Il y a forcément une explication.
- Il n’aurait pas pu s’échapper de quelque part ?
- Oui, mais d'où ? Comme animal domestique, ça n’existe pas. Il n’y a aucun institut de recherches qui travaille sur les lemmings en ce moment. Alors d'où sort-il ? Bon. Je vais réfléchir à la question. Excusez-moi de vous avoir déranger. Je vous laisse ma carte... au cas où d'autres lemmings apparaîtraient, on ne sait jamais.
Vous savez que les lemmings font des migrations dont le mystère n'est toujours pas élucidé. Il y a évidemment leur migration saisonnière mais environ tous les ans, il y a une explosion de la population qui provoque une migration massive où des milliers d’individus s’enfoncent dans la toundra sans s’arrêter. Autrefois, on pensait qu’il s’agissait d’une sorte de suicide collectif.
- De suicide ?
- Oui, parce que quand les lemmings arrivent à un cours d'eau ou un lac ou même à la mer qu’il n’y a pas moyen de contourner, ils tentent de le traverser à la nage. Ce sont des bons nageurs mais si le plan d'eau est trop vaste, ils finissent par se noyer.
- Hier soir, une femme s'est suicidée, chez nous.
- Je suis navré. C'était quelqu'un de votre famille ?
- Non. non. Pas du tout. C'est curieux, comme coïncidence.
- Non. Non, non, non, non. N'allez pas imaginer qu'il puisse y avoir un lien. Chez les lemmings, il ne s'agit évidemment pas de suicide, c’est une théorie romantique absurde. Ils se noient par épuisement, c’est tout.
- D’accord. (51:26)
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Résumé de l’extrait précédent
1- Ce n’est plus le camion du service des eaux, mais deux ambulances et une voiture de police qui sont garées dans la rue, devant la maison des Getty. On descend le corps d’Alice sur un brancard, dans une housse en plastique. Alain appelle Pollock, dans son hôtel, en Corée. Il est entre 4 et 5 heures du matin, là-bas. C’est ce que la réception de l’hôtel doit lui dire et Alain répond, en anglais, qu’il le sait mais que c’est urgent. On lui passe Pollock.
2- La scène suivante est dans la chambre à coucher. Alain et Bénédicte sont allongés côte à côte. Scène très brève où Bénédicte demande si ça va. Il répond que oui et lui demande, à son tour, si pour elle aussi ça va.
3- Le lendemain matin, Bénédicte descend dans la buanderie avec la couette de la chambre d’amis tachée de sang. Elle l’enfile dans la machine à laver quand on sonne à l’interphone. Elle ouvre la porte du garage. C’est le neveu du vétérinaire qui vient se renseigner sur l’endroit où elle a trouvé le lemming. Il lui raconte que les lemmings vivent au fin fond de la Scandinavie, etc. Bénédicte l’écoute. Elle a l’air absente et il lui demande s’il ne la dérange vraiment pas.
C’est un vrai passionné. Il lui laisse sa carte pour qu’elle puisse le prévenir au cas où d’autres lemmings apparaîtraient. Quand il lui parle du “suicide” des lemmings, Bénédicte lui dit que c’est une coïncidence étrange parce que quelqu’un s’est suicidé dans la maison la veille. Et le chercheur répond qu’il ne faut pas y voir de coïncidence et que l’histoire du suicide des lemmings n’est qu’une théorie romantique absurde.
5e cours (13 octobre)
Résumé de l’extrait précédent (il comporte peut-être des oublis ou des erreurs de chronologie car je l’ai fait de mémoire)
L’extrait qu’on a regardé il y a deux semaine peut se décomposer en trois grandes unités :
1- Le service des eaux est venu. Un camion est garé sur la chaussée en face de leur maison. Bénédicte est sortie, elle s’approche pour regarder. Un ouvrier introduit une caméra dans la canalisation. Un technicien, dans le camion, regarde sur un moniteur les images fournie par la caméra.
Le technicien ressemble à Alain (même profil, même coupe de cheveux). Lui aussi, il manipule une caméra - mais elle va sous terre, alors que celle d’Alain vole.
Bénédicte quitte des yeux l’écran qui montre l’intérieur de la canalisation. La caméra suit son regard : nous découvrons Alice, debout sur le trottoir, devant la porte des Getty.
2- Bénédicte s’approche d’elle et lui demande si elle va bien et si elle veut entrer. Ensemble, elles montent l’escalier de la maison. Bénédicte prépare un café. On entendra les gargouillis du café qui passe pendant une grande partie de la scène. Alice est assise sur le canapé. Elle se renseigne d’abord sur ce que font les ouvriers dans la rue. Puis elle demande à Bénédicte si elle est travaille, et Bénédicte lui explique qu’elle était visiteuse médicale mais qu’elle n’était pas passionnée par son travail. Elle explique en quoi cela consistait : aller démarcher les médecins pour leur présenter les nouveaux médicaments. Alice lui demande si elle ne s’ennuie pas toute la journée. Bénédicte lui répond que non parce qu’ils viennent d’emménager et qu’il y a toujours quelque chose à faire. Alice dit qu’elle a essayé de séduire Alain la veille, mais qu’il a été exemplaire. Elle ajoute que Bénédicte doit déjà le savoir car Alain a dû tout lui raconter. Au visage de Bénédicte, Alice devine qu’Alain ne lui a pas raconté ce qui s’est passé. Bénédicte lui demande simplement si elle veut son café. Le calme et le sang froid de Bénédicte semble étonner ou agacer Alice qui lui demande si elle ne se met jamais en colère, et ce qu’elle fera lorsque son couple ira moins bien. Puis elle déclare qu’elle est fatiguée et qu’elle aimerait s’allonger. Bénédicte la conduit à l’étage dans la chambre d’amis.
3- Alain rentre de son travail. Bénédicte est dans la cuisine. Elle lui dit qu’Alice est passée dans l’après-midi et qu’elle se repose dans la chambre du haut. Alain demande des explications et des détails. Bénédicte ne lui répond que le strict minimum. Finalement elle monte lui proposer de manger un morceau avec eux. Alice refuse, Bénédicte lui propose de lui porter un plateau, Alice devient violente et lui crie “Foutez-moi la paix”. Puis elle s’enferme dans la chambre, à clé. Alain lui propose de lui appeler un taxi. On entend un grand fracas et des bruits de verre cassé. Bénédicte demande à Alain de prévenir Pollock. Alain lui apprend qu’il est parti en Corée. On entend alors un coup de feu qui fait sursauter Bénédicte. Alain enfonce la porte de la chambre : Alice s’est suicidée d’un coup de revolver dans la tempe. Alain descend chercher des secours. Bénédicte s’approche d’Alice, leurs regards se croisent longuement pendant qu’elle expire.
L’extrait qu’on a regardé il y a deux semaine peut se décomposer en trois grandes unités :
1- Le service des eaux est venu. Un camion est garé sur la chaussée en face de leur maison. Bénédicte est sortie, elle s’approche pour regarder. Un ouvrier introduit une caméra dans la canalisation. Un technicien, dans le camion, regarde sur un moniteur les images fournie par la caméra.
Le technicien ressemble à Alain (même profil, même coupe de cheveux). Lui aussi, il manipule une caméra - mais elle va sous terre, alors que celle d’Alain vole.
Bénédicte quitte des yeux l’écran qui montre l’intérieur de la canalisation. La caméra suit son regard : nous découvrons Alice, debout sur le trottoir, devant la porte des Getty.
2- Bénédicte s’approche d’elle et lui demande si elle va bien et si elle veut entrer. Ensemble, elles montent l’escalier de la maison. Bénédicte prépare un café. On entendra les gargouillis du café qui passe pendant une grande partie de la scène. Alice est assise sur le canapé. Elle se renseigne d’abord sur ce que font les ouvriers dans la rue. Puis elle demande à Bénédicte si elle est travaille, et Bénédicte lui explique qu’elle était visiteuse médicale mais qu’elle n’était pas passionnée par son travail. Elle explique en quoi cela consistait : aller démarcher les médecins pour leur présenter les nouveaux médicaments. Alice lui demande si elle ne s’ennuie pas toute la journée. Bénédicte lui répond que non parce qu’ils viennent d’emménager et qu’il y a toujours quelque chose à faire. Alice dit qu’elle a essayé de séduire Alain la veille, mais qu’il a été exemplaire. Elle ajoute que Bénédicte doit déjà le savoir car Alain a dû tout lui raconter. Au visage de Bénédicte, Alice devine qu’Alain ne lui a pas raconté ce qui s’est passé. Bénédicte lui demande simplement si elle veut son café. Le calme et le sang froid de Bénédicte semble étonner ou agacer Alice qui lui demande si elle ne se met jamais en colère, et ce qu’elle fera lorsque son couple ira moins bien. Puis elle déclare qu’elle est fatiguée et qu’elle aimerait s’allonger. Bénédicte la conduit à l’étage dans la chambre d’amis.
3- Alain rentre de son travail. Bénédicte est dans la cuisine. Elle lui dit qu’Alice est passée dans l’après-midi et qu’elle se repose dans la chambre du haut. Alain demande des explications et des détails. Bénédicte ne lui répond que le strict minimum. Finalement elle monte lui proposer de manger un morceau avec eux. Alice refuse, Bénédicte lui propose de lui porter un plateau, Alice devient violente et lui crie “Foutez-moi la paix”. Puis elle s’enferme dans la chambre, à clé. Alain lui propose de lui appeler un taxi. On entend un grand fracas et des bruits de verre cassé. Bénédicte demande à Alain de prévenir Pollock. Alain lui apprend qu’il est parti en Corée. On entend alors un coup de feu qui fait sursauter Bénédicte. Alain enfonce la porte de la chambre : Alice s’est suicidée d’un coup de revolver dans la tempe. Alain descend chercher des secours. Bénédicte s’approche d’Alice, leurs regards se croisent longuement pendant qu’elle expire.
Cours du 6 octobre
Résumé et commentaire de l’extrait du 6 octobre
Alain est resté le soir, tard, pour réparer la webcam qui a été endommagée. On entend des pas dans le couloir, c’est Alice. Elle lui demande si son mari est encore là. Il croit qu’il est déjà parti. Alice entre dans le laboratoire, demande Alain ce qu’il fait, s’il travaille souvent tard le soir. Puis elle demande si Pollock s’est excusé pour la soirée de la veille. Elle dit que son mari est très fort pour s’excuser. Elle demande ensuite s’il lui a dit qu’elle était “un peu spéciale”. Alain ment et dit que non. Alice n’est pas dupe. Puis brusquement, elle lui demande s’il a envie de coucher avec elle. Alain proteste qu’il est marié et qu’il aie sa femme. Alice balaie son argument : il ne s’agit pas mariage, il s’agit de coucher. Alain est comme hypnotisé par elle. Il ne répond que par oui ou par non. Elle approche son visage du sien, longuement. Ils commencent à s’embrasser mais Alain, avec un grand effort, se détache d’elle et refuse d’aller plus loin (c’est presque aussi difficile de s’arracher d’Alice que de dévisser le siphon de l’évier !). Alice regrette la décision d’Alain. Elle ironise : “le corps dit oui, la tête dit non”. Alain reste pantelant, comme s’il avait échappé à une grande épreuve.
Alice lui dit de faire attention à l’odeur du parfum. (implicitement, elle lui dit donc de cacher cette aventure à Bénédicte).
Alain rentre chez lui. Bénédicte est allongée sur le canapé. Elle lui demande s’il a mangé et lui dit qu’il y a des reste dans la frigo. Quand il l’embrasse, en arrivant, elle trouve qu’il sent drôle. Puis elle lui raconte l’histoire du hamster qui est en fait un lemming. Alain a l’esprit ailleurs, il écoute à peine le récit de Bénédicte, qui le lui fait remarquer. Elle lui dit aussi qu’il mange “comme un cochon”.
___________________
Notes et remarques :
- Après le mot “malin” prononcé trois fois dans la première scène, après “la bête”, voici maintenant le mot “cochon”. Le cochon fait partie des animaux qui personnifient le diable. On verra dans la scène suivante qu’Alice dit à Bénédicte : “vous êtes un ange”.
- Les mains d’Alice, toujours bizarres, me font toujours penser à celle de Max Schreck, l’acteur qui interprète le rôle de Nosferatu dans le film de FW Murnau (1922). Lemming serait-il un film de vampire ? Pourrait-on voir en filigrane de Lemming, le Nosferatu de Murnau ?
• Nosferatu est une adaptation sauvage du roman de Bram Stoker, Dracula (1897). Une autre adaptation a étét faite par Werner Herzog (avec Isabelle Adjani en 1979.
• Le vampire est un mort-vivant, quelqu’un entre la vie et la mort (Pollock a essayé de tuer Alice il y a 20 ans).
• Il craint la lumière du jour, il est pâle, habillé de noir (Alice est pâle, elle porte des lunettes noires dans la première scène).
• Le nom de Nosferatu est le comte Orlock (ressemblance avec le nom Pollock).
• Le vampire fascine ses victimes, il prend leur sang en les mordant généralement au cou (ressemblance avec la scène entre Alice et Alain, le soir, dans l’entreprise).
• Dans Nosferatu, il y a un jeune couple. Le jeune homme est envoyé chez le compte Orlock (passivité du jeune homme) et Orlock désire la jeune femme dès qu’il voit son portrait en médaillon (Pollock : j’ai été ravi de la rencontrer). C’est la jeune femme qui est la plus forte.
• Le bateau, qui emmène Orlock, est envahi de rats : “There was rats everywhere” (Nosferatu 1979) / “Il y avait des lemmings partout” (Lemming). (à suivre)
Alain est resté le soir, tard, pour réparer la webcam qui a été endommagée. On entend des pas dans le couloir, c’est Alice. Elle lui demande si son mari est encore là. Il croit qu’il est déjà parti. Alice entre dans le laboratoire, demande Alain ce qu’il fait, s’il travaille souvent tard le soir. Puis elle demande si Pollock s’est excusé pour la soirée de la veille. Elle dit que son mari est très fort pour s’excuser. Elle demande ensuite s’il lui a dit qu’elle était “un peu spéciale”. Alain ment et dit que non. Alice n’est pas dupe. Puis brusquement, elle lui demande s’il a envie de coucher avec elle. Alain proteste qu’il est marié et qu’il aie sa femme. Alice balaie son argument : il ne s’agit pas mariage, il s’agit de coucher. Alain est comme hypnotisé par elle. Il ne répond que par oui ou par non. Elle approche son visage du sien, longuement. Ils commencent à s’embrasser mais Alain, avec un grand effort, se détache d’elle et refuse d’aller plus loin (c’est presque aussi difficile de s’arracher d’Alice que de dévisser le siphon de l’évier !). Alice regrette la décision d’Alain. Elle ironise : “le corps dit oui, la tête dit non”. Alain reste pantelant, comme s’il avait échappé à une grande épreuve.
Alice lui dit de faire attention à l’odeur du parfum. (implicitement, elle lui dit donc de cacher cette aventure à Bénédicte).
Alain rentre chez lui. Bénédicte est allongée sur le canapé. Elle lui demande s’il a mangé et lui dit qu’il y a des reste dans la frigo. Quand il l’embrasse, en arrivant, elle trouve qu’il sent drôle. Puis elle lui raconte l’histoire du hamster qui est en fait un lemming. Alain a l’esprit ailleurs, il écoute à peine le récit de Bénédicte, qui le lui fait remarquer. Elle lui dit aussi qu’il mange “comme un cochon”.
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Notes et remarques :
- Après le mot “malin” prononcé trois fois dans la première scène, après “la bête”, voici maintenant le mot “cochon”. Le cochon fait partie des animaux qui personnifient le diable. On verra dans la scène suivante qu’Alice dit à Bénédicte : “vous êtes un ange”.
- Les mains d’Alice, toujours bizarres, me font toujours penser à celle de Max Schreck, l’acteur qui interprète le rôle de Nosferatu dans le film de FW Murnau (1922). Lemming serait-il un film de vampire ? Pourrait-on voir en filigrane de Lemming, le Nosferatu de Murnau ?
• Nosferatu est une adaptation sauvage du roman de Bram Stoker, Dracula (1897). Une autre adaptation a étét faite par Werner Herzog (avec Isabelle Adjani en 1979.
• Le vampire est un mort-vivant, quelqu’un entre la vie et la mort (Pollock a essayé de tuer Alice il y a 20 ans).
• Il craint la lumière du jour, il est pâle, habillé de noir (Alice est pâle, elle porte des lunettes noires dans la première scène).
• Le nom de Nosferatu est le comte Orlock (ressemblance avec le nom Pollock).
• Le vampire fascine ses victimes, il prend leur sang en les mordant généralement au cou (ressemblance avec la scène entre Alice et Alain, le soir, dans l’entreprise).
• Dans Nosferatu, il y a un jeune couple. Le jeune homme est envoyé chez le compte Orlock (passivité du jeune homme) et Orlock désire la jeune femme dès qu’il voit son portrait en médaillon (Pollock : j’ai été ravi de la rencontrer). C’est la jeune femme qui est la plus forte.
• Le bateau, qui emmène Orlock, est envahi de rats : “There was rats everywhere” (Nosferatu 1979) / “Il y avait des lemmings partout” (Lemming). (à suivre)
29 septembre
Résumé et commentaire de l’extrait du 29 septembre
Les Pollock sont partis. On ne voit pas Bénédicte et Alain manger le ragoût mais on les retrouve directement dans leur chambre. Ils sont au lit. Bénédicte semble dormir, ou tout du moins, somnoler. Alain lit un roman (on ne voit pas le titre de ce roman, mais d’après le style et la couleur de la couverture, ça pourrait être un roman de science-fiction). Visiblement, il a du mal à s’endormir. Il se lève, va d’abord au toilettes puis à la cuisine pour essayer de déboucher le siphon de l’évier.
Il répare la pince et finalement, après quelques efforts, il parvient à dévisser l’écrou du siphon. Quelque chose se trouve dans le tuyau. Il sort une lampe électrique et, délicatement, en tire un petit animal, sorte de petit rongeur. Il attrape une feuille de plastique dans la poubelle, le pose dessus.
Il revient dans la chambre à coucher, éteint la lampe. Bénédicte, qui ne dormait pas, l’attire à elle.
Mais Alain a l’esprit ailleurs ! Il lui dit qu’il a débouché l’évier et qu’il y avait une bête, une sorte de hamster, coincé dans la tuyauterie.
Le lendemain matin, au travail, Alain fait des essais avec la webcam volante, en compagnie de son assistant, Bruno. Il la fait traverser un mur par une trappe qui s’ouvre et se ferme automatiquement à son passage. A l’aller, ça fonctionne, la webcam passe et le volet de la trappe se referme mais au retour, le volet se referme trop tôt sur la webcam et l’endommage sérieusement (ce qui obligera Alain à rester le soir pour la réparer).
Pendant ce temps, Bénédicte sort et range la vaisselle du lave-vaisselle en écoutant du jazz sur un petit poste de radio posé sur la table de la cuisine. En rangeant les couteaux, à côté de l’évier qui est maintenant débouché, elle repense à cette histoire de hamster et descend dans la buanderie. L’animal est toujours posé sur la feuille de plastique blanc. Elle se penche vers lui, l’animal pousse un gémissement. Le visage de Bénédicte s’approche et ses lèvres esquissent un sourire qui ressemble beaucoup à un sourire maternel.
Pollock fait venir Alain dans son bureau pour s’excuser du comportement d’Alice, pour lui dire qu’elle est un peu spéciale, qu’il espérait que de rencontrer des jeunes gens comme eux lui ferait bien. Il lit dit qu’il a été ravi de faire la connaissance de Bénédicte. Il va partir le lendemain en Corée pour rencontrer des sous-traitants éventuels. Il invite un week-end Alain et Bénédicte dans un chalet qu’il a dans la montagne. Alice ne va jamais dans ce chalet car elle pense que Richard y amène des filles. La secrétaire de Pollock, Francine, lui demande s’il peut remplacer un collàgue pour aller à Biarritz en fin de semaine.
Bénédicte porte la petite bête, dans une boite en carton tapissée de coton hydrophile avec un couvercle percé de trous, chez un vétérinaire (Clinique Vétérinaire Les Acacias, 42 av. Lucien Servanty, 31700 Blagnac - Blagnac est dans la banlieue de Toulouse) qui l’examine, doute que ce soit un hamster, à cause des oreilles qui sont plus grandes chez le hamster et lui apprend qu’il s’agit d’un lemming. C’est surprenant car le lemming vit en Scandinavie. Comment a-t-il pu atterrir à Bel-Air ? Le vétérinaire garde l’animal pour le soigner. Il en parlera à son neveu, spécialiste des micro mammifères, qui prendra contact avec Bénédicte.
___________________
Notes et remarques :
- Pendant le repas, ils boivent du sant-joseph (du vin), ils se passent le pain (le pain et le vin, dans la religion chrétienne représente le corps du Christ).Dans la deuxième scène, le mot “malin” revient plusieurs fois. Alain emploie le mot “la bête” la première fois qu’il parle de l’animal qu’il a trouvé dans le tuyau. La Bête, dan la Bible, est un des noms du Diable. Plus tard, Bénédicte dira à Alain qu’il mange “comme un cochon” (animal qui symbolise aussi le Diable).
- Avant de trouver le lemming, Alain va aux toilettes, où était allée Alice.
- Déboucher : Alain a “débouché” une bouteille de saint-joseph puis il a “débouché” l’évier.
Les Pollock sont partis. On ne voit pas Bénédicte et Alain manger le ragoût mais on les retrouve directement dans leur chambre. Ils sont au lit. Bénédicte semble dormir, ou tout du moins, somnoler. Alain lit un roman (on ne voit pas le titre de ce roman, mais d’après le style et la couleur de la couverture, ça pourrait être un roman de science-fiction). Visiblement, il a du mal à s’endormir. Il se lève, va d’abord au toilettes puis à la cuisine pour essayer de déboucher le siphon de l’évier.
Il répare la pince et finalement, après quelques efforts, il parvient à dévisser l’écrou du siphon. Quelque chose se trouve dans le tuyau. Il sort une lampe électrique et, délicatement, en tire un petit animal, sorte de petit rongeur. Il attrape une feuille de plastique dans la poubelle, le pose dessus.
Il revient dans la chambre à coucher, éteint la lampe. Bénédicte, qui ne dormait pas, l’attire à elle.
Mais Alain a l’esprit ailleurs ! Il lui dit qu’il a débouché l’évier et qu’il y avait une bête, une sorte de hamster, coincé dans la tuyauterie.
Le lendemain matin, au travail, Alain fait des essais avec la webcam volante, en compagnie de son assistant, Bruno. Il la fait traverser un mur par une trappe qui s’ouvre et se ferme automatiquement à son passage. A l’aller, ça fonctionne, la webcam passe et le volet de la trappe se referme mais au retour, le volet se referme trop tôt sur la webcam et l’endommage sérieusement (ce qui obligera Alain à rester le soir pour la réparer).
Pendant ce temps, Bénédicte sort et range la vaisselle du lave-vaisselle en écoutant du jazz sur un petit poste de radio posé sur la table de la cuisine. En rangeant les couteaux, à côté de l’évier qui est maintenant débouché, elle repense à cette histoire de hamster et descend dans la buanderie. L’animal est toujours posé sur la feuille de plastique blanc. Elle se penche vers lui, l’animal pousse un gémissement. Le visage de Bénédicte s’approche et ses lèvres esquissent un sourire qui ressemble beaucoup à un sourire maternel.
Pollock fait venir Alain dans son bureau pour s’excuser du comportement d’Alice, pour lui dire qu’elle est un peu spéciale, qu’il espérait que de rencontrer des jeunes gens comme eux lui ferait bien. Il lit dit qu’il a été ravi de faire la connaissance de Bénédicte. Il va partir le lendemain en Corée pour rencontrer des sous-traitants éventuels. Il invite un week-end Alain et Bénédicte dans un chalet qu’il a dans la montagne. Alice ne va jamais dans ce chalet car elle pense que Richard y amène des filles. La secrétaire de Pollock, Francine, lui demande s’il peut remplacer un collàgue pour aller à Biarritz en fin de semaine.
Bénédicte porte la petite bête, dans une boite en carton tapissée de coton hydrophile avec un couvercle percé de trous, chez un vétérinaire (Clinique Vétérinaire Les Acacias, 42 av. Lucien Servanty, 31700 Blagnac - Blagnac est dans la banlieue de Toulouse) qui l’examine, doute que ce soit un hamster, à cause des oreilles qui sont plus grandes chez le hamster et lui apprend qu’il s’agit d’un lemming. C’est surprenant car le lemming vit en Scandinavie. Comment a-t-il pu atterrir à Bel-Air ? Le vétérinaire garde l’animal pour le soigner. Il en parlera à son neveu, spécialiste des micro mammifères, qui prendra contact avec Bénédicte.
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Notes et remarques :
- Pendant le repas, ils boivent du sant-joseph (du vin), ils se passent le pain (le pain et le vin, dans la religion chrétienne représente le corps du Christ).Dans la deuxième scène, le mot “malin” revient plusieurs fois. Alain emploie le mot “la bête” la première fois qu’il parle de l’animal qu’il a trouvé dans le tuyau. La Bête, dan la Bible, est un des noms du Diable. Plus tard, Bénédicte dira à Alain qu’il mange “comme un cochon” (animal qui symbolise aussi le Diable).
- Avant de trouver le lemming, Alain va aux toilettes, où était allée Alice.
- Déboucher : Alain a “débouché” une bouteille de saint-joseph puis il a “débouché” l’évier.
Deuxième cours : 22 septembre
Résumé et commentaire de l’extrait du 22 septembre
Les Pollock arrivent donc en retard. Richard Pollock s’excuse et propose à Alain de repousser le dîner s’il juge qu’il est trop tard. Mais Alain lui dit qu’ils les attendaient.
Pollock va chercher sa femme dans la voiture. Les présentations ont lieu au bas de l’escalier puis dans la maison. Pollock insiste pour qu’ils s’appellent par leur prénoms.
La conversation est d’abord très banale (bel appartement, beau quartier). Bénédicte demande si les Pollock habitent aussi dans ce quartier : non, ils habitent “de l’autre côté”.
Puis ils passent directement à table, sans prendre l’apéritif, parce qu’ils ont déjà suffisamment attendu. Alain leur propose de boire un saint-joseph (un vin de la région des Côtes-du-Rhône).
Alain rejoint Bénédicte dans la cuisine pour voir si elle a besoin d’aide. Bénédicte en profite pour l’attirer vers elle et l’embrasser. A ce moment, Alice apparaît dans l’embrasure de la porte et demande les toilettes.
A table, la conversation continue à être banale (en fait les Getty et les Pollock ont peu de choses en commun). Ils parlent de cuisine : pour ou contre le vitro-céramique. A ce moment le téléphone de Pollock sonne. Il s’excuse. C’est alors qu’Alice demande à Pollock si c’est encore “encore une de ses putes” qui appelait. Surprise et gêne chez les Getty. Pollock essaie de calmer Alice, mais elle dit aux Getty que s’ils étaient en retard c’est parce que Pollock était avec une “pute”. Alain essaie de faire diversion en demandant si quelqu’un veut encore de la salade. Puis Alice demande à Bénédicte si elle a des enfants. Sa question n’a qu’un but : montrer la médiocrité des rêves de Bénédicte (vouloir deux enfants, un garçon, un fille…). Pollock intervient en disant, ironiquement, à sa femme que si elle a envie de se défouler, elle peut y aller. Et Alice, le prend au mot ; pour se défouler, elle envoie son verre de saint joseph à la figure de Pollock, qui préfère arrêter là le repas parce qu’il sait que sinon, Alice va continuer à se conduire de la sorte. Au moment de partir, il y a une dernière altercation entre Alice et Bénédicte. Elle lui demande si elle se croit supérieure avec son “petit couple modèle et sa maison merdique”. Pollock la ramène fermement à la voiture. Un fois les Pollock partis, Bénédicte dit à Alain que si un jour elle devient comme cela, elle espère qu’il la fera piquer. Avant d’ajouter que maintenant, ils vont pouvoir manger tranquilles.
On peut remarquer quelques "détails" qui ont peut-être un sens, et qui en tout cas, peuvent augmenter notre plaisir à suivre l'histoire du film :
- Saint-Joseph est un village au sud de Lyon qui produit un vin renommé (à titre de comparaison, j’ai payé la bouteille que j’ai achetée cet été chez Nicolas 11 euros). Saint_joseph, c’est aussi le mari de Marie (la mère de Jésus). Précisément, il n’était pas le père de Jésus. Dans cette même scène Alice demande si Bénédicte veut des enfants.
- On nous a présenté d’abord une “maison modèle”. C’est une fausse maison, dans laquelle Alain est très à l’aise. Or Bénédicte qualifie le couple de “couple modèle”. Le couple Bénédicte Alain, si sympa, est-il vraiment un couple solide ?
Premier cours (15 septembre)
La première scène nous présente le personnage principal, Alain Getty. Il est ingénieur en domotique, il fait une démonstration du prototype d'une webcam de surveillance qu'il vient de mettre au point pour le compte de la société Pollock S.A. dans laquelle il a été embauché récemment. Tout se passe bien, sous l'oeil satisfait de son patron, Richard Pollock.
Il rentre chez lui, à Bel-Air (dans la banlieue de Toulouse). Il vient d'aménager, avec sa femme Bénédicte. Ce soir-là, son patron et sa femme, Alice, doivent venir dîner.
Il nous apprend (en voix-off) que c'est ce soir-là que "les choses ont commencé à se détraquer".
Depuis son garage, il voit le voisin d'en face gifler son fils.
Il monte chez lui, appelle sa femme, qui s'est cachée pour jouer. C'est un jeune couple encore amoureux. Elle prépare le dîner. Il va prendre une douche. L'évier de la cuisine est bouché. Alain n'arrive pas à le déboucher. Ils attendent les Pollock, qui sont rès en retard. Au moment où ils envisagent de faire l'amour, Richard Pollock sonne à la porte.
On peut remarquer quelques "détails" qui ont peut-être un sens, et qui en tout cas, peuvent augmenter notre plaisir à suivre l'histoire du film.
- "Ce soir-là, il s'était invité à dîner à la maison avec sa femme." / "Suite à une offre alléchante de Pollock S.A., j'avais quitté mon employeur précédent" : Alain semble être plus passif qu'actif dans cette histoire.
- Dans la "maison modèle", tout marche parfaitement (on provoque une fuite d'eau, le portable sonne, la webcam fonctione, etc.). Dans sa maison réelle, ça marche moins bien (évier bouché, la pince est nase, le plombier "coute la peau des fesses"...)
- Sous la douche, Alain chantonne une valse de Strauss. La même valse que Kubrick a utilisée dans 2001, l'Odyssée de l'espace.
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- Dans les deux scènes que nous avons vues, le mot "malin" est employé trois fois :
(- C'est malin... ; - Tu fais plus le malin ! ; - On aurait l’air malin s'ils se pointent !)
"Malin" ici signifie "intelligent". Dans les cas 1 et 3, il est employé en antiphrase (avec le sens contraire).
Le sens originel de "malin", vient de "le Mal". Il désignait le Diable.
Il rentre chez lui, à Bel-Air (dans la banlieue de Toulouse). Il vient d'aménager, avec sa femme Bénédicte. Ce soir-là, son patron et sa femme, Alice, doivent venir dîner.
Il nous apprend (en voix-off) que c'est ce soir-là que "les choses ont commencé à se détraquer".
Depuis son garage, il voit le voisin d'en face gifler son fils.
Il monte chez lui, appelle sa femme, qui s'est cachée pour jouer. C'est un jeune couple encore amoureux. Elle prépare le dîner. Il va prendre une douche. L'évier de la cuisine est bouché. Alain n'arrive pas à le déboucher. Ils attendent les Pollock, qui sont rès en retard. Au moment où ils envisagent de faire l'amour, Richard Pollock sonne à la porte.
On peut remarquer quelques "détails" qui ont peut-être un sens, et qui en tout cas, peuvent augmenter notre plaisir à suivre l'histoire du film.
- "Ce soir-là, il s'était invité à dîner à la maison avec sa femme." / "Suite à une offre alléchante de Pollock S.A., j'avais quitté mon employeur précédent" : Alain semble être plus passif qu'actif dans cette histoire.
- Dans la "maison modèle", tout marche parfaitement (on provoque une fuite d'eau, le portable sonne, la webcam fonctione, etc.). Dans sa maison réelle, ça marche moins bien (évier bouché, la pince est nase, le plombier "coute la peau des fesses"...)
- Sous la douche, Alain chantonne une valse de Strauss. La même valse que Kubrick a utilisée dans 2001, l'Odyssée de l'espace.
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- Dans les deux scènes que nous avons vues, le mot "malin" est employé trois fois :
(- C'est malin... ; - Tu fais plus le malin ! ; - On aurait l’air malin s'ils se pointent !)
"Malin" ici signifie "intelligent". Dans les cas 1 et 3, il est employé en antiphrase (avec le sens contraire).
Le sens originel de "malin", vient de "le Mal". Il désignait le Diable.
フランス語上級
Pendant le cours, nous regarderons ensemble un film français inédit au Japon : Lemming, de Dominik Moll avec Charlotte Gainsbourg (2005).
Le film est sous-titré en français. Les situations et les dialogues sont assez faciles à comprendre. Nous discuterons de cette histoire étrange, de sa mise-en-scène et des nombreuses références cinématographiques.
___________________
Le calendrier des cours (15 septembre - 15 décembre, de 15 h à 16h30)
Informations pratiques et inscriptions :
http://www.nanzan-tandai.ac.jp/community/
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Un résumé du film (sur le site de la Fnac)
Alain (Laurent Lucas), jeune ingénieur en robotique, vient d'emménager dans un pavillon moderne avec sa jolie compagne Bénédicte (Charlotte Gainsbourg). Leur bonheur va bientôt être mis en péril par la découverte d'un rongeur coincé dans le siphon de l'évier de la cuisine (un lemming), et par la rencontre, lors d'un dîner embarrassant, de l'étrange épouse du patron d'Alain (Charlotte Rampling, André Dussollier)…
VOUS POUVEZ VOIR LE FILM ANNONCE DU FILM ici :
http://www.diaphana.fr/ba.php?pkfilms=131
お楽しみに!
Le texte des sous-titres français pour malentendants est ici
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